Le livre à lire absolument

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1902. Jack London, déguisé en clochard, se perd pendant trois mois dans les bas-fonds de Londres, et en rapporte ce témoignage terrifiant.

Il témoigne avec toute la force de son empathie et de sa colère de toutes les exclusions, inacceptables et insupportables. Cette révolte, cette colère face à la pauvreté, la précarité, l'irrespect des êtres humains, dans leur vie, leur travail se poursuivent toujours, sous toutes les latitudes et de tous temps....

 

La civilisation a centuplé le pouvoir de production de l'humanité et, par suite d'une mauvaise gestion, les civilisés vivent plus mal que des bêtes...


Et les autres

Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Entre respect et transgression des règles sociales de l'aristocratie...

 



Publié en 1811, "Raison et sentiments" est considéré comme le premier grand romain anglais du XIXe siècle.Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgoisie locale étriquée et à l'hypocrisie feutrée.

L'aînée, Elinor, qui représente la raison, a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne, incapable de masquer ses sentiments, s'éprend bien vite du séduisant Willoughby. 



Lorsque Ferdinand Bardamu s’engage dans l’armée, il côtoie la Grande Guerre et ses horreurs. Il y perd ses illusions et  son innocence.  De l'Afrique, où le colonialisme lui montre une autre forme d’atrocité, aux Etats-Unis où le capitalisme broie les moins chanceux et finalement à la France, où il exerce comme médecin de banlieue, Bardamu s’insurge contre l'exploitation de l’homme par l’homme, côtoie sans cesse la misère humaine et s’indigne, cynique et sombre comme la nuit.



Le titre " Manhattan Transfer " évoque  un nœud ferroviaire, un aiguillage, un hall bourdonnant comme une gare, à la croisée de tous les chemins, où des millions de gens se croisent, se côtoient et s'oublient, enfermés dans leur vie, ignorant le reste, rêvant d'avenir et de réussite.

Ce titre évoque aussi le flot des émigrants, posant le pied en Amérique via New-York avec l'espoir au ventre de réussir leur toute petite vie dans cette immense Babel de cet immense pays. Une vie où tout est possible, en bien comme en mal, une ville où tous les coups sont permis.



« Cette œuvre immense qui domine la production littéraire de sa décade », écrit le critique américain John Brown. John Dos Passos, dans 42e Parallèle, invente un genre romanesque nouveau. Prodigieux tableau des débuts du XXe siècle aux U.S.A., il fait vivre des personnages de toutes les classes sociales, introduit des actualités, des portraits au vitriol des célébrités du jour, des collages, des textes lyriques. Ainsi surgit la « comédie inhumaine » d'un monde collectif, où les tragédies individuelles se fondent dans le désespoir d'une époque, d'une société. 



Publié en 1930, ce récit est un essai, rédigé sur le mode de la visite touristique, dénonçant le mode de vie des Américains : une mise en garde lancée contre les avancées de la science, de l'industrie et du commerce qui ne sont pas forcément porteurs d'une amélioration de la vie de l'humanité.Son voyage, qu'il veut périple prophétique dans l'espace, l'est aussi dans le temps et certaines descriptions apocalyptiques comme celle des axes routiers géants ou des abattoirs de Chicago prennent, aujourd'hui, à l'heure des grandes interrogations écologiques, un nouveau sens sinistre.



16 avril 1883, la veille de son mariage avec la jolie Viviane, Fernand de Bois d'Enghien tente sans succès de rompre avec sa maîtresse, la chanteuse de music-hall Lucette Gautier.

Mais la future belle-mère de Bois d'Enghien, la baronne Duverger, invite la jeune femme à chanter lors de la cérémonie.

Tout Feydeau en une pièce: critique acerbe de l'hypocrisie bourgeoise, conquête d'espace de liberté féminine, mesquinerie des hommes...et surtout beaucoup de rire!



En 1940, la guerre oblige l'expatrié Henry Miller à regagner les États-Unis. Il part alors à la redécouverte de son pays, qu'il parcourt en un vaste périple. De sa déception est né Le cauchemar climatisé, publié en 1945. Faubourgs industriels, folies hollywoodiennes, Sud qui perd son charme, contaminé par l'esprit technocratique du Nord... Restent quelques phares, des artistes, comme le compositeur Edgar Varèse, dont Miller trace quelques portraits enthousiastes.



Un des livres les plus beaux inspiré par la condition ouvrière. Travaux, paru au lendemain de la guerre, en 1945, est tout de suite devenu un classique. Les critiques ont comparé Georges Navel à Gorki, à Panaït Istrati, à Eugène Dabit, à Charles-Louis Philippe. Mais Navel fait entendre une voix qui n'appartient qu'à lui. Comme l'a écrit Jean Giono : " Cette patiente recherche du bonheur qui est la nôtre, nous la voyons ici exprimée avec une bonne foi tranquille. " 



Zola c'est comme le cochon, tout est bon!

Lire toute la série des Rougon-Macquart, quel bonheur!

Bourgeoisie (La curée), paysannerie (La terre), prolétariat ouvrier (Germinal), Lumpenprolétariat urbain (Le ventre de Paris) abruti par l'alcool (L’assommoir): Toute la société industrielle passe sous le scalpel du grand Zola....



Le monde d’hier, c’est la Vienne et l’Europe d’avant 1914, où Stefan Zweig a grandi et connu ses premiers succès d’écrivain, passionnément lu, écrit et voyagé, lié amitié avec Freud et Verhaeren, Rilke et Valéry… Un monde de stabilité où, malgré les tensions nationalistes, la liberté de l’esprit conservait toutes ses prérogatives.

Livre nostalgique ? Assurément. Car l’écrivain exilé qui rédige ces «souvenirs d’un Européen» a vu aussi, et nous raconte, le formidable gâchis de 1914, l’écroulement des trônes, le bouleversement des idées, puis l’écrasement d’une civilisation sous l’irrésistible poussée de l’hitlérisme...